Un instant autour du monde

Nous partons avec le Suisse, Janut, en direction de la frontière Thaïlande, Laos et Birmanie (appelée aussi le « golden triangle »).

 

Nous décidons de prendre le Speed-Baot, petite embarcation ou l’on entasse entre 6 et 8 personnes.

Le bateau doit faire 5m de long pour 1,20m de large, ils ont monte un moteur de 150 chevaux et sans rigoler on doit rouler a 50 ou 60 km/h. De la folie en somme.

 

Pour être un peu plus rassurant ils nous donnent des casques de moto, on a l’impression de partir pour une course…

 

 

Tous les guides vous diront que c’est un moyen de transport trop dangereux, mais pour l’avoir essaye je trouve ca relativement stable et surtout très pratique.

 

Nous arrivons à Pakbeng, qui est en faite un village stop avant de continuer la route sur la frontière. C’est la ou Samy et Natacha ont passe deux ans et demi, en tant que gérant du meilleur hôtel du village.

 

Nous sommes donc loges gracieusement dans ce Lodge qui surplombe le Mékong, grâce au copain de Sam qui tient l’affaire après lui.

 

Des notre arrive Cyril le gérant, nous invite, a boire des coups avec les employés de l’hôtel.

Comme la plupart des clients n’arrivent que le soir avec le bateau lent, et repartent le lendemain matin, tous les jours ou presque, les employés sont tranquille et ils se réunissent pour boire et faire la fête dans leurs petites cases sur pilotis, entourant l’hôtel.

 

L’ambiance est déjà chaude quand on arrive, et on boit du Lao lao pour changer, tout ca arrose de quelques casiers de bière. Mais le clou c’est un plat à base de sang frais. Mumm que c’est bon!!!

 

Le soir après une petite sieste nous allons à la soirée, du bar local, toujours avec les mêmes employés qui ont déjà fini de travailler.

 

A 23h je suis à ramasser a la petite cuillère, mais pour ma défense il faut savoir qu’on a commence à boire vers 15h, a la méthode Lao : on n’a besoin que d’un seul verre mais par contre de plusieurs bouteilles.

 

En gros une personne sert des shoots, de bière ou de lao lao, et on doit boire cul sec en montrant a tout le monde que l’on boit.

Donc entre les mélanges, et le faite de boire cul sec tous les verres, on est très vite bourre.

 

Très bonne expérience avec ces Lao qui sont vraiment adorable.

On sent quand même une affiliation avec les Thaï, d’ailleurs leur langues sont tellement proche qu’ils se comprennent, mais les Lao sont plus simple et on gardait leur sincérité.

Le tubing est l’activité principale au Laos, pour les touristes de notre âge…

Cela consiste en une chose très simple, on vous donne une bouée et vous devez descendre le Mékong, apparemment cela a l’air facile, mais…

Mais le problème c’est qu’il y a des bars tous les 50 m, et des endroits où l’on peut sauter, ou juste faire un swing en trapèze. (15 m de haut).

Bien entendu chaque bar vous offre un shoot de Lao lao, on fini donc la journée dans un état déplorable. Il faut donc une journée de repos après ca. Je reste a l’hôtel et je ne fais pas grand-chose de mes 10 doigts a part rou…, et me vautrer dans un hamac.

Je rencontre 2 israéliens très sympathique, qui ne se baladent pas en groupe pour une fois, (car généralement ils ont la mauvaise habitude de trainer un groupe d’une 15 aine de personnes, et de foutre le bordel quand ils sont bourres, certains hôtels affichent ouvertement « pas d’Israéliens dans notre établissement » !!!). L

Les deux sont musiciens, un joue de la cithare, et l’autre est aux drums. Ils sont tous les deux spécialisés en musique tribale, et on a fait un petit jam ensemble.
(Mais allez voir leur u-tube, ca parlera plus que des mots : yaponchik1)

Je pars rapidement, car cet afflux de touristes anglais et israéliens me fatigue, je pars donc pour Luang Prabang.

On part finalement dans le sud direction Pak Se. On prend d’abord un bus pour les 750 premiers kilomètres qui nous sépare des 4000 iles du delta du Mékong.

On loue ensuite des motos, enfin une 250 cm3 pour eux, et moi je me retrouve sur une brèle, non automatique qui a en plus un siège tout rabougri.

 

Pourquoi le siège était important, parce que l’on va faire un peu moins de 500 km en 2 jours, pour voir des chutes d’eau, et des iles que l’on ne verra même pas du ciel.

Les 4000 iles ne nous aura donc pas marque.

 

Apres ces 2 jours en moto, nous rentrons a Vientiane, ou la mother de Samy doit débarquer.

Elle arrive finalement le lendemain en avion avec se fille. Je passe une nuit avec eux et je me tire sur Vangvieng, pour faire du tubing.

Après avoir attendu pas loin de 6h dans « l’aéroport international de Hanoi ».

 

Je connais le trafic journalier, et ce n’est pas bien folichon. J’étais du cote international de l’aéroport, j’ai du voir passe une 15aine de personnes, pas plus… lol

 

Enfin Samy vient me chercher directement à l’aéroport en moto, et nous allons prendre des pizzas a emporter faite par des suédois. (La vie est quand même bizarre, on vient jusqu’au Laos pour manger des pizzas suédoises !!).

 

Samy m’apprend quelques lois importante au Laos :

-         On a le droit de se balader avec 799 grammes de beuh dans la poche sans problème, a partir de 800 G, on peut avoir une amende…

-         On n’a pas le droit d’allumer ces feux de croisement la journée, sinon on peut avoir une amende presque aussi elevee que celle de l'herbe !!

-          Et la dernière loi importante : on n’a pas le droit de se trouver avec une personne du sexe oppose après 22h dans un endroit clos. Même les Lao on les même règles. Un copain Lao, de Samy, a du payer 2000 dollars pour être rester avec une fille après 22h, sans se marier…

 

 

 

Les Lao sont heureux, et il n’y a pas vraiment de pauvreté apparente, pas de gens qui grève la faim, mais c’est classer comme un pays pauvre !!

 

Alors qu’ils ont tous des voitures genre : Hummer, porche, et des pick-up a l’americaine (car ils sont moins taxes)… On sent que les affaires vont bien, il y a un nombre halucinant de bon resto, les maisons sont pas trop mal, enfin tout ca pour cette petite ville de quelques centaines de millier d’habitants.

 

 

Les nouveaux riches afflux en abondance. Un golf était prévu a Vientiane, mais comme personne ne sait jouer, il n’ont fait qu’un practice. lol

 

 

Ils ont un pays qui fait la moitie de superficie de la France, et ils ne sont que 6 millions de personnes. On peut donc imaginer les ressources naturelles encore inexploitées.

 

Pays a suivre : pourrait-il devenir la petite suisse de l’Asie du Sud Est ?

Mais il ne faut pas oublier que c’est l’un des derniers pays communiste qui fonctionne encore. Monopartie et fier de l’être.

Nous voila en route pour les hauteurs de du nord Vietnam. On met quand même 1h30 a sortir de la ville.


Et la on se perd !! C pire qu’une panne, parce que si on n’a pas discute d’une ligne de conduite avant, ca peut prendre du temps car les deux sont mobile.


Donc ne les voyant plus je m’arrête, et on les attend 1h en scrutant la route, Flo et moi nous nous relayons pour ne pas quitter les yeux de la route.
On fait finalement demi-tour, et toujours rien.

Et la Flo me dit j’ai un portable !! Enfin une bonne idee !!!
Le comble c’est qu’il decroche immediatement.
Frank et Max se trouvaient a la prochaine ville, a 1 h de route environ, logique vous me direz !!

On les retrouve sur le bord de la route énervé. Nous continuons notre route sans plus attendre, début de la monte, et changement de décor.
 
On se croirait à Hallong Bay sans la mer, des piques rocheux qui sortent de nul part au milieu des rizières verte fluo, avec certains reflets du soleil.



On arrive après quelques heures de route dans un village coince sur un haut plateau, ou l’activité principale est la culture de riz bien entendu, mais aussi l’élevage de buffle, et donc du lait de buffle, pour faire de la bonne mozza…

D’ailleur a mon grand desespoir ce n’es pas tres facile de trouver ce produit sur place, comme si tout partait a l’export. (On en trouve mais a des prix déraisonnables).

On aperçoit dans les troupeaux certains buffles blanc (comme des albinos), étrange…


Apres les 175 km de la première journée nos fesses ne font pas les malines, la Minsk n’est pas la moto la plus confortable que j’ai conduite.

On repart tôt vers 7h, et c’est une 2eme journée de beau temps qui nous attend.

Les Minsk cote à cote, font un bruit d’avion de chasse (plutôt de P47!!!), la résonnance des parois rocheuses y est pour beaucoup.

Nous rencontrons un groupe de 14 hollandais, qui faisaient un trip de 24 jours, mais vu a quelle vitesse un tel groupe se deplace je crois qu’ils vont en chier sur les derniers jours.
Leur guide nous indique une maison chez l’habitant dans le village ou nous avions prévu de faire étape.

Effectivement le village devait compter une centaines d’habitants maximum.
Pas de resto, ni guesthouse, ni rien du tout d’ailleurs.
Nous trouvons quand même un bar, qui était aussi charcutier, et épicerie trois en un !!

On se tape quelques bières, et on mange une énième soupes, seul repas de notre voyage, matin, midi et soir.

Le fermier rentre tard avec son troupeau, et nous accueil d’un œil interrogatoire.
Il nous montre nos pénates, des paillasses au sol.

On prend une douche avec un saut, devant la maison, c’était peut être l’une de mes meilleurs douche depuis longtemps, après la boue, la chaleur et le froid, tout en même temps.

Mais je glisse, et me fracasse les fesses, sur un coin, ca va être bien pour la journée de moto qui nous attend.

On dort tant bien que mal, entre les hurlements des cochons, suivit des coques vers 4h du mat, et se fameux orage, qui avait été annonce par les hollandais. Une petite nuit en somme.

Le lendemain le coquin de fermier, nous demande un prix exorbitant, pour avoir squatté son sol.
Mais nous payons sans discuter, incroyable vous me direz (pour ceux qui me connaissent bien), c’est grâce a de bons conseils ;)
On paye mais avec un sourire en coin quand même, enfin l’affaire est vite oublie, d’autres galères nous attendent.


Le lendemain nous traversons le bac, et la pluie est déjà de la partie, c’est apparemment les prémices d’un typhon, qui arriverais sur le Vietnam.


Nous avons 2 malades (tourista), peut être l’alcool de riz ou la soupe…
On est oblige de faire un peu plus de pause que prévu !!!



La vrai monte commence, et toujours quelques gouttes de pluie.
Finalement passé le premier col, on se fait carrément arrose, et cette saloperie de flotte ne nous quittera plus jusqu’a Sapa, 3000m d’altitude.

Vous imaginez bien qu’avec un équipement de fortune, même dans un pays où il fait 35 degrés, a 3000 m sous la pluie on CAILLE grave !!

Nous changeons donc nos plans, et décidons de rentrer avec le train en chargeant les motos dans celui-ci. 
Nous avons appris en arrivant a Hanoi le lendemain matin que c’était certainement la meilleur chose à faire, car certaine route était coupe, que internet l’était aussi, et que la Baie d’Hallong était interdite au touriste toute la journée, a cause du Typhon.

On retourne dans notre petit hôtel, ou les gens sont vraiment agréable, souriant, et disponible (Tung Trang), puis dans notre cantine chez Mama.


Le petit groupe va donc se séparer prématurément a cause de ce fameux typon.
Les allemands décident d’aller plus tôt à BKK, et de ne pas faire la baie d’Hallong car la météo n’était pas favorable pour le lendemain.

Moi je décide de prendre le risque, je ne veux pas louper ca.

Et j’ai bien fait…